j'ai pensé à toi, souvent, en me retenant
les fers aux pieds le mors aux dents, j'allais, hargneux, trépignant d'impiété
de gobe-la-mouche à mouche-ton-zob, tout un pays s'enflamme...
les fers aux pieds le mors aux dents, j'allais, hargneux, trépignant d'impiété
de gobe-la-mouche à mouche-ton-zob, tout un pays s'enflamme...
immortelles, venimeuses, suicide oh très somptueux suicide, je suis vivant!
même quand je suis mort je suis vivant, du fond d'la tombe je suis vivant, respirant par tous les pores
de nos fébriles vacuités, bandant partout bandant de tout, bandant surtout exécutant
le pas de l'Enchanté
même quand je suis mort je suis vivant, du fond d'la tombe je suis vivant, respirant par tous les pores
de nos fébriles vacuités, bandant partout bandant de tout, bandant surtout exécutant
le pas de l'Enchanté
et j'ai si peur de vous. du reste ça va j'assume mais de vous, de vous m'en pendent les couilles
petit brin de muguet, petit brin de causette par-dessus le muret, petit brin d'homicide
le ciel s'est couvert, il me faut mon bifteck d'essentielle cruauté il me faut pardonner
jusqu'à mon infamie, anodine entre toutes
petit brin de muguet, petit brin de causette par-dessus le muret, petit brin d'homicide
le ciel s'est couvert, il me faut mon bifteck d'essentielle cruauté il me faut pardonner
jusqu'à mon infamie, anodine entre toutes
j'aimais ta ch'mise, j'aimais ton pull aussi
j'aimais ta peau, ton odeur de roseau, de moisi et de chatte, j'étais accroc j'aimais ta chatte aussi, et les dévastations, la terreur que je
n'ai su y semer d'ailleurs, tirant en l'air mes salves, mes sanglots intérieurs
j'aimais ta peau, ton odeur de roseau, de moisi et de chatte, j'étais accroc j'aimais ta chatte aussi, et les dévastations, la terreur que je
n'ai su y semer d'ailleurs, tirant en l'air mes salves, mes sanglots intérieurs
sanguinolentes noces, nos petits frères crachant
le sang de leur nombril, j'accepte ton pardon mais ton pardon m'ennuie, des oreilles me poussent
vers un plus bel oubli, un pubis de sable - un gros cafard d'ennui...
le sang de leur nombril, j'accepte ton pardon mais ton pardon m'ennuie, des oreilles me poussent
vers un plus bel oubli, un pubis de sable - un gros cafard d'ennui...
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